J’avais un rêve. Un rêve d’enfant fomenté par un feuilleton, une série TV.
Il consistait à nager avec des dauphins. Enfant, je ne faisais pas la différence entre des dauphins libres et ceux en captivité.
Mais voilà adulte, à l’heure de le réaliser c’est bien avec des dauphins en liberté que rêvais de nager.
Ce n’est certainement pas un concours de circonstances, mais sans aucun doute la providence, qui m’a fait découvrir l’association Conscience Dauphins. Le nom était accrocheur, les conditions et propositions indubitablement intéressantes.
Alors pour mon 50ème anniversaire, c’est le cadeau que je me suis offert.
Inscrite des mois auparavant, je n’attendais plus que le moment. Mon mari évidemment m’accompagnait, sachant ce que pour moi cela représentait.
Un long voyage aux Açores, la rencontre de Sophie, notre médiatrice et du groupe. Un repas du soir en commun, quelques conversations échangés, une timide prise de connaissance avec les autres participants et éprouvés par le voyage, nous partîmes nous coucher.
C’est alors que je fis ce rêve. Un rêve magnifique, ou se succédaient des moments de bonheur, de félicité. Je voyais et je côtoyais des dauphins, des baleines, des cachalots. Le groupe était fort, soudé. Nous partagions une grande complicité, faite de chants, de dialogues, d’amitié. Portés par l’amour que nous communiquaient les dauphins, encadrés par Sophie, nous étions émerveillés, contemplatifs et cependant actifs.
Les sentiments, la joie, l’émotion se lisaient sur les visages. Les regards tout particulièrement étaient expressifs, révélant cette profonde émotion que chacun ressentait.
Julien, Julie, Ronan, Elodie, Amine, Sophie, Romain, Irina, Philippe, Anika, Pascal, Christina, Kiki, Armelle, Anne-Christine, Claire, Dominique, Stéphanie, Michel et Jipi, tous contribuaient à ce que dans cette aventure tout soit parfait.
Et puis je me suis éveillée….. Nous étions à l’aéroport et nous faisions nos au-revoir, pas adieux. Je n’avais pas rêvé non cette formidable aventure, nous l’avions bien vécu.
Aujourd’hui et depuis, lorsque des collègues, des voisins, des amis me pose la question :
« Alors tu as réalisé ton rêve ? » je réponds indubitablement :
« Oh oui et la réalité était bien au-delà du rêve »

Marianne