LE REVE INNACCESSIBLE !!!

Pour moi, les dauphins, depuis tout petit, je suis en admiration autant devant leur innocence, leur bonté que devant leur délicatesse, ou leur humanité. Mais moi, c’est rien comparé à Céline, ma petite chérie! Aussi, quel plus beau cadeau que de lui permettre d’aller nager en leur compagnie.

Tout a commencé un jour sur le Net, après avoir trouvé cette annonce : Nager avec les dauphins aux Açores. Le rêve, inaccessible par excellence, venait de s’afficher sur mon écran. Était-il possible d’approcher ces mammifères, était-il réellement possible de se fondre dans leur élément ?? Encore une supercherie, un attrape nigaud ! Et pourtant, si le rêve pouvait se réaliser… Et la curiosité l’emporta sur le reste. Me voilà donc inscrit pour le séjour 2004, aux Açores. Après d’innombrables recherches sur l’association ou le Tour Operator, après d’innombrables coups de téléphone aux diverses personnes telles que Sophie (que j’embrasse) ou Aurélie (que j’embrasse également), le jour fatidique du départ arrive enfin et dans ma tête, toujours les mêmes questions, n’était ce pas une entourloupe, va-t’on vraiment partir pour les Açores, va-t’on réellement pouvoir découvrir des dauphins en liberté et nager avec eux ?? Je dois dire que jusqu’à la dernière minute, les doutes et les craintes étaient présents. Et enfin, je découvre un groupe inscrit pour le même séjour que moi, je fais la connaissance d’une personne qui a l’air de savoir de quoi elle parle et où l’on va, pour finir je découvre des gens avec le même espoir que moi et Céline, avec la même envie de découvrir le monde de nos amis les dauphins.

Nous voilà arrivés aux Açores, dans un cadre magnifique, où le raisin pousse à l’état sauvage et où les bétonnières semblent être le premier investissement à faire pour un Portugais digne de ce nom. Là, nous arrivons à l’hôtel, havre de paix noyé dans la verdure au pied des falaises donnants sur l’Atlantique où Sophie nous attend avec des rafraîchissements. Quel va être sa première impression en me découvrant, moi qui l’ai harcelée de questions au téléphone ? Tout le monde se présente, donne ses raisons d’assister à ce séjour, et pour tous, une seule question en tête, quand pourra t-on voir des dauphins ?

C’est le lendemain après midi que nous partons à bord des bateaux, direction le large. L’excitation est là, et nos regards ne peuvent se décrocher de l’horizon, attentifs aux moindres clapots de vagues. Enfin, à peine après plus de vingt minutes, les dauphins sont là !! Incroyable, impossible de compter le nombre qu’ils peuvent être, certains sont déjà en train de jouer dans l’étrave du bateau, d’autres plus loin semblent nous observer en faisant des petits bonds hors de l’eau, ils glissent dans les vagues et sont à peine à plus d’un mètre de nous. Sur le bateau les appareils photos fusent, et pourtant je reste figé, impossible de détacher mon regard de ce spectacle tellement désiré. L’apothéose, c’est quand Sophie vient nous voir pour nous dire de nous préparer à plonger. Moins d’une minute nous suffis à nous préparer alors que déjà le bateau ralenti, et nous nous retrouvons au milieu d’un banc de dauphins tachetés. Quel spectacle magnifique !! La curiosité de certains les conduit à se rapprocher de nous ce qui nous permet de les admirer d’encore plus près.

En sortant de l’eau, outre l’excitation de les avoir approchés, le plus beau cadeau fut de voir la joie et l’émotion sur le visage de Céline qui à ce jour ne s’en est toujours pas remis.

Les jours suivants furent une copie conforme du premier, c’est-à-dire la rencontre magnifique avec des dauphins tachetés, mais aussi les superbes dauphins communs (qui restent aujourd’hui mes préférés), la douce rencontre avec les dauphins risso, si calmes, si doux, tels des nuages virevoltants dans le bleu profond de l’océan.

La rencontre très rapide des Tursiops (les BottleNoses comme les appels les açoriens), venus au festin du « FishBall » préparé par leurs congénères les communs et les tachetés, spectacle inoubliable auquel j’ai pu assister, placé aux premières loges.

De façon très rapide également, nous avons rencontré les dauphins blancs bleus (ce n’est pas pour rien, qu’on les appelle les speedy gonzales des mers).

Sans oublier le spectacle majestueux des cinq cachalots se ventilant à peine à plus d’une quinzaine de mètres, avant de nous saluer définitivement d’un signe de caudale, ou de ce rorqual s’amusant à cache cache avec nous, à chacune de ses remontées, pour enfin plonger une dernière fois pour une de ses apnées record de près de 30 minutes.

Alors voilà, l’expérience inoubliable que j’ai vécu, accompagné de Céline, le rêve inaccessible que nous avons concrétisé, elle et moi, ensemble, le plaisir immense de rencontrer les dauphins et de pouvoir partager avec eux ces quelques heures gravées à jamais dans nos mémoires.

Merci à eux, de nous avoir acceptés dans leur élément et d’avoir permis cette rencontre.

Merci à Aurélie, pour toutes ses connaissances qu’elle nous a apportées durant ce séjour et à tous les moments passés.

Et enfin, merci à Sophie, elle sans qui notre rêve ne serait resté qu’un rêve, merci pour son action, sa présence, sa détermination envers les dauphins, sa compréhension, et merci pour sa gentillesse de tous les instants.

Sylvain